vendredi 5 décembre 2008

Casse pas mon IUT2


Court métrage sur la disparité de la valeur des diplômes à l' échelle nationale.

Le DUT, un diplôme reconnu face aux employeurs dans les années à venir?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

super vidéo

article du télégramme de valérioe pecresse

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Université. « Les IUT n’ont rien à craindre »
Valérie Pécresse, la ministre de l’Enseignement supérieur, tente de rassurer les IUT inquiets des conséquences de la loi LRU sur leur avenir. Des garanties leur seront données pour qu’ils continuent à bien fonctionner.
Avec le pouvoir accordé aux présidents d’université de décider des crédits alloués aux IUT, ces derniers craignent de perdre une partie de leurs moyens. Que leur dites-vous ? Je comprends leur inquiétude, mais vraiment les IUT n’ont rien à craindre de la réforme. Au contraire, ils en seront les grands gagnants. Ils seront protégés par l’Etat qui va garantir leur bon fonctionnement. Mais à partir du moment où on donne l’autonomie aux universités, on ne pouvait pas continuer avec le fléchage des moyens. Le fléchage des moyens c’est l’antithèse de l’autonomie (1).

Mais comment expliquer que tous les directeurs d’IUT sont vent debout contre cette réforme ? Je crois qu’il y a une certaine peur du changement. J’ai entendu leur inquiétude, et c’est pour cela que je suis prête à leur donner des garanties. Les IUT sont un pilier de notre système d’enseignement supérieur, je veux encore les développer.

Quelles garanties ? Je leur propose trois garanties.
Dans le nouveau mode de financement de l’Université, 20 % reposeront sur la performance et notamment sur l’insertion professionnelle. Étant donné que les IUT sont les plus performants dans ce domaine, cela va les avantager. Autre garantie : je prendrai en compte, comme ils me l’ont demandé, le coût plus élevé de la formation dans les IUT : pour un euro à un étudiant à l’université, je donnerai 2,80 € à un étudiant en IUT. Troisième garantie : une charte de bonne conduite va être élaborée entre les IUT et l’Université. On travaille également sur l’idée qu’il faut mettre en place un contrat d’objectifs entre les IUT et l’Université.

Ces garanties seront-elles inscrites dans la loi comme le réclament les directeurs d’IUT ? Cela ne relève pas de la loi d’expliquer comment doit fonctionner une composante de l’Université. Ces garanties constituent un engagement de l’Etat. La confiance, ça existe quand même. J’ajoute également que dans les contrats que je passerai avec les universités, la composante technologique sera clairement identifiée.

Les directeurs d’IUT estiment que le caractère national du DUT est menacé. Que leur répondez-vous ? Avec l’autonomie, les diplômes restent tous nationaux. Ce sont des fausses peurs et des fausses rumeurs.

Dernière question : pourquoi l’Université de Bretagne n’a pas été retenue dans le plan Campus. C’était une sélection. Mais c’est simplement un phénomène de taille qui a joué. Le projet breton d’université numérique est tellement intéressant que je l’ai retenu dans les projets dits « prometteurs ». Je le financerai sur crédits budgétaires (2). 1. Jusqu’à présent les IUT avaient un budget dit « fléché », c’est-à-dire directement calculé et attribué par le ministère des Finances. 2. L’enveloppe prévue est de 30 millions d’euros.
Propos recueillis par Yvon Corre